FRANCE : LE TRAIT DE CÔTE EST EN MOUVEMENT (ENVIRONNEMENT)

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Résumé :	Contexte et problématique : Voici ce que révèle le Ministère de la Transition Écologique et Solidaire dans son dernier article sur la stratégie nationale de gestion intégrée du trait de côte : "Le trait de côte, limite entre la terre et la mer, loin d'être un trait fixe, est une réalité dynamique, un lieu où se mélangent et s'affrontent les éléments. En France, près d'un quart du littoral recule du fait de l'érosion côtière. Et ce phénomène naturel peut avoir d'importantes incidences sur les activités humaines, l'urbanisation du littoral, le tourisme, l'agriculture, la protection de la biodiversité….La tempête Xynthia, qui a durement frappé le littoral atlantique au printemps 2010, a également souligné la nécessité de disposer, sur tout le littoral, d'une vision à moyen et long terme de l'évolution du trait de côte permettant un aménagement durable et équilibré de ces territoires soumis à une forte pression démographique. " Pour répondre à cette problématique, le CEREMA a été sollicité pour produire l'indicateur national de l'érosion côtière. Grâce à ce travail, il est possible de disposer d'un état des lieux de l'évolution du trait de côte sur le littoral français. Ce document permet de mieux comprendre les enjeux et de prévoir une stratégie locale. Il est désormais possible d'anticiper le phénomène d'érosion en adaptant les aménagements. Concernant les côtes françaises il faut savoir que tous les départements sont concernés par le recul du trait de côte, sur des linéaires plus ou moins importants. Le rapport du CEREMA nous apprend que 5 départements (Seine-Maritime, Charente-Maritime, Gironde, Hérault et Bouche-du-Rhône) possèdent au moins de 50 % de leurs côtes en recul, alors que les 4 départements bretons, la Loire-Atlantique, la Corse-du-Sud, la Martinique et Mayotte ont moins de 10 % de valeurs en recul. Quelques chiffres : - Les côtes basses sableuses évoluent plus : 37 % sont en recul, équivalent à un linéaire d'environ 700 km - Une surface d'environ 30 km² perdue au niveau des secteurs en recul en 50 ans - Près de 19 % du trait de côte est en recul (hors Guyane), équivalent à un linéaire d'environ 920 km Sur cette carte est présentée l'évolution du trait de côte d'après les données de l'indicateur national de l'érosion côtière. [Cerema 2018] Conclusion : L'érosion est un phénomène mondiale qui modifie nos littoraux au grès du vent et des marées. Très peu de solutions permettent de préserver nos plages de façon durable. Les anciennes solutions sont très coûteuses pour nos communes et elles ont révélés de nombreux points faibles avant de se transformer en d'énormes gouffres financiers. Il existe cependant des solutions durables, plus écologiques et moins coûteuses qui sont certifiées par le CEREMA.
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